7 idées reçues sur les maisons écologiques
Maison passive, BBC ou à énergie positive, l'habitat qui prend soin de l'environnement souffre encore de nombreux clichés
Alors qu’elles sont plébiscitées dans de nombreux pays, voire banalisées en Scandinavie ou en Australie, les maisons écologiques ont encore bien mauvaise presse dans l’Hexagone. Elles coûteraient plus cher, seraient trop froides ou trop chaudes, quant aux toilettes sèches, elles manqueraient d’hygiène… Si de nouvelles habitudes écoresponsables sont bien ancrées dans les mentalités, comme le tri sélectif, le virage dans la façon de concevoir l’habitat est à peine amorcé. On sait pourtant qu’il nous faut mettre l’avenir de la planète au cœur du débat afin de la protéger pour les générations futures et que, de nos menus à nos maisons, il nous faudra adopter au quotidien des pratiques plus saines et durables. L’habitat écologique a fait beaucoup de progrès ces dernières années. L’esthétique s’est améliorée et les matériaux et installations se sont démocratisés au point de devenir presque aussi abordables que les équipements traditionnels. Houzz tord le cou à 7 clichés que l’on entend souvent sur les maisons passives ou basse consommation et rétablit la vérité sur un domaine certes vert mais parfois un peu flou.
Les maisons en bois sont plus dangereuses en cas d’incendie
FAUX
Contrairement à une idée reçue bien ancrée, le bois ne brûle plus pas plus vite que les autres matériaux de construction. Il transmet la chaleur dix fois moins vite que le béton et 250 fois moins vite que l’acier. Il conserve bien ses capacités portantes et s’effondre moins vite. Les fumées qui s’en dégagent ne sont, par ailleurs, pas toxiques. C’est la raison pour laquelle les maisons en bois passent haut la main les contrôles sévères en matière de prévention des incendies.
FAUX
Contrairement à une idée reçue bien ancrée, le bois ne brûle plus pas plus vite que les autres matériaux de construction. Il transmet la chaleur dix fois moins vite que le béton et 250 fois moins vite que l’acier. Il conserve bien ses capacités portantes et s’effondre moins vite. Les fumées qui s’en dégagent ne sont, par ailleurs, pas toxiques. C’est la raison pour laquelle les maisons en bois passent haut la main les contrôles sévères en matière de prévention des incendies.
Les aménagements écologiques, ça coûte cher
VRAI ET FAUX
Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les maisons passives et/ou qui utilisent l’énergie renouvelable coûtent entre 1 500 et 2 000 euros du mètre carré (hors terrain), soit 20 % plus cher qu’une construction traditionnelle. De même, les équipements sont plus onéreux à l’achat. Si une chaudière à gaz coûte 5 000 euros, une pompe à chaleur coûte environ 8 000 euros.
Cependant, à long terme, les propriétaires de maisons écologiques réaliseront des économies, car leur habitat consommera moins d’énergie, voire sera autonome à certains niveaux (eau, électricité…). Il est même possible de revendre l’électricité produite par ses panneaux solaires. De plus, des crédits d’impôts jusqu’à 40 % du prix d’achat sont accordés lorsque l’on fait des aménagements écologiques.
VRAI ET FAUX
Selon l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les maisons passives et/ou qui utilisent l’énergie renouvelable coûtent entre 1 500 et 2 000 euros du mètre carré (hors terrain), soit 20 % plus cher qu’une construction traditionnelle. De même, les équipements sont plus onéreux à l’achat. Si une chaudière à gaz coûte 5 000 euros, une pompe à chaleur coûte environ 8 000 euros.
Cependant, à long terme, les propriétaires de maisons écologiques réaliseront des économies, car leur habitat consommera moins d’énergie, voire sera autonome à certains niveaux (eau, électricité…). Il est même possible de revendre l’électricité produite par ses panneaux solaires. De plus, des crédits d’impôts jusqu’à 40 % du prix d’achat sont accordés lorsque l’on fait des aménagements écologiques.
Il faut habiter à la campagne
FAUX
Il est vrai que traiter de manière écoresponsable les problématiques de durabilité des matériaux et de consommation énergétique au cœur des métropoles est un véritable challenge. Pourtant, le concept d’écoquartier et de ville durable éclôt partout. Des modèles qui se reproduisent au cœur des plus grandes villes. À l’échelle de la ville, les écoquartiers sont équipés de panneaux solaires et de bassins de rétention des eaux de pluie. Leurs matériaux permettent une meilleure inertie thermique. Ville et nature sont conciliées avec des espaces dédiées à la verdure et au développement de la microfaune locale.
FAUX
Il est vrai que traiter de manière écoresponsable les problématiques de durabilité des matériaux et de consommation énergétique au cœur des métropoles est un véritable challenge. Pourtant, le concept d’écoquartier et de ville durable éclôt partout. Des modèles qui se reproduisent au cœur des plus grandes villes. À l’échelle de la ville, les écoquartiers sont équipés de panneaux solaires et de bassins de rétention des eaux de pluie. Leurs matériaux permettent une meilleure inertie thermique. Ville et nature sont conciliées avec des espaces dédiées à la verdure et au développement de la microfaune locale.
L’autoconstruction, ce n’est pas solide
VRAI ET FAUX (et ça dépend de vous)
On y réfléchit à deux fois avant de se lancer dans la construction de sa propre maison. En effet, on a un peu peur que le ciel nous tombe sur la tête. Il est pourtant possible de construire soi-même une maison aussi saine et solide que si des professionnels s’y étaient attelés. Dans le parcours semé d’embûches des travaux, il existe des alternatives pour aider les courageux bricoleurs. Il y a des associations de militants solidaires qui proposent d’aider physiquement ou par le biais de conseils ceux qui tentent l’aventure de l’autoconstruction. Sur des forums, il est possible d’entrer en contact avec des bénévoles qui viennent aider sur votre chantier et apportent leurs connaissances. Le béotien peut se former sur d’autres chantiers, apportant son aide par la même occasion.
De plus, les maisons en kit et les matériaux répondent à des normes strictes de qualité qui assurent la solidité du bâtiment, si le travail est bien fait évidemment.
Enfin, les techniques de construction traditionnelles, comme le bourrage en paille ou l’enduit à la chaux, ont fait leurs preuves durant des décennies.
VRAI ET FAUX (et ça dépend de vous)
On y réfléchit à deux fois avant de se lancer dans la construction de sa propre maison. En effet, on a un peu peur que le ciel nous tombe sur la tête. Il est pourtant possible de construire soi-même une maison aussi saine et solide que si des professionnels s’y étaient attelés. Dans le parcours semé d’embûches des travaux, il existe des alternatives pour aider les courageux bricoleurs. Il y a des associations de militants solidaires qui proposent d’aider physiquement ou par le biais de conseils ceux qui tentent l’aventure de l’autoconstruction. Sur des forums, il est possible d’entrer en contact avec des bénévoles qui viennent aider sur votre chantier et apportent leurs connaissances. Le béotien peut se former sur d’autres chantiers, apportant son aide par la même occasion.
De plus, les maisons en kit et les matériaux répondent à des normes strictes de qualité qui assurent la solidité du bâtiment, si le travail est bien fait évidemment.
Enfin, les techniques de construction traditionnelles, comme le bourrage en paille ou l’enduit à la chaux, ont fait leurs preuves durant des décennies.
Les toilettes sèches, ça sent mauvais
FAUX
Effrayé par l’absence de la chasse d’eau, on imagine une puanteur pestilentielle dans un lieu où les matières stagnent. Il n’en est rien. Dans les toilettes sèches, les sciures et copeaux de bois qui recouvrent les excréments annihilent les odeurs et empêchent la fermentation. Pour assurer un bon compostage, il faut apporter la bonne quantité de litière, environ deux louches, qui resteront plus économiques que le coût d’une chasse d’eau. Pour que des toilettes sèches sentent bon, il est possible de rajouter des aiguilles de pin ou de l’herbe fraîchement coupée.
FAUX
Effrayé par l’absence de la chasse d’eau, on imagine une puanteur pestilentielle dans un lieu où les matières stagnent. Il n’en est rien. Dans les toilettes sèches, les sciures et copeaux de bois qui recouvrent les excréments annihilent les odeurs et empêchent la fermentation. Pour assurer un bon compostage, il faut apporter la bonne quantité de litière, environ deux louches, qui resteront plus économiques que le coût d’une chasse d’eau. Pour que des toilettes sèches sentent bon, il est possible de rajouter des aiguilles de pin ou de l’herbe fraîchement coupée.
Les maisons écologiques sont moches
FAUX (même si tous les goûts sont dans la nature)
Une maison écologique, ce n’est plus la petite maison dans la prairie ou un simple cube triste posé au milieu d’un terrain. Il existe des constructions durables au design époustouflant. Si cela est vrai pour de luxueuses constructions entourées de bassins naturels et de terrasses en bois gigantesques, les maisons premier prix ne sont pas en reste. Désormais, on peut acheter sa maison écologique en bois sous forme de kit. Il faut beaucoup de motivation, quelques connaissances et de bons amis pour soulever les poutres. Mais vous pouvez obtenir une maison écologique au design efficace à partir de 35 000 euros les 40 m².
FAUX (même si tous les goûts sont dans la nature)
Une maison écologique, ce n’est plus la petite maison dans la prairie ou un simple cube triste posé au milieu d’un terrain. Il existe des constructions durables au design époustouflant. Si cela est vrai pour de luxueuses constructions entourées de bassins naturels et de terrasses en bois gigantesques, les maisons premier prix ne sont pas en reste. Désormais, on peut acheter sa maison écologique en bois sous forme de kit. Il faut beaucoup de motivation, quelques connaissances et de bons amis pour soulever les poutres. Mais vous pouvez obtenir une maison écologique au design efficace à partir de 35 000 euros les 40 m².
ET VOUS ?
Êtes-vous tenté par une maison écologique ?
Lire aussi :
12 idées reçues sur les baignades naturelles
Architecture : Focus sur la construction durable
Découvrez des habitations durables
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FAUX
Contrairement aux appartements anciens, les constructions récentes répondent à des normes thermiques (chauffage et d’isolation) élevées. Dans les maisons passives ou BBC (Basse Consommation), l’isolation est particulièrement importante pour les rendre moins gourmandes en énergie. Les matériaux utilisés emmagasinent la chaleur. Elles sont équipées, en plus, de fenêtres à double voire triple vitrage. Inspirée des techniques de construction ancestrales, une attention particulière est apportée aux flux d’air, ce qui donne une excellente inertie aux bâtiments passifs. De même, les constructions écologiques suppriment autant que possible les ponts thermiques (passages qui favorisent les pertes thermiques), en plus de la réflexion sur la circulation de l’air. Une façon de penser l’habitat qui reste marginale dans les constructions traditionnelles.