Visite Privée : Une pièce en plus pour fonder une famille
Ce trois-pièces parisien de 60 m² a été transformé en quatre-pièces familial
Le couple a acheté un trois-pièces de 60 m² pour s’installer ensemble dans le XIᵉ arrondissement de Paris, tout près du métro Goncourt. Après y avoir habité quelques années, ils ont eu envie d’un logement plus grand pour fonder une famille. Ils ont commencé des recherches alentours, dans le quartier de l’avenue Parmentier qu’ils adorent, mais ne trouvant pas leur bonheur à leur bourse, ils ont préféré miser sur le réaménagement et la valorisation de leur bien en faisant appel à un professionnel. Il n’imaginaient pas avoir un budget assez important pour passer par un architecte et ont donc contacté l’entreprise tout corps d’état Mon Concept Habitation, dont les avis très positifs leur ont donné confiance. Bonne surprise, cette société a la particularité de s’adjoindre les services d’architectes d’intérieur afin de réaliser l’étude de faisabilité, les plans et le suivi des chantiers. C’est ainsi que les propriétaires ont fait la rencontre Mathilde Abeel qui nous a affirmé : « C’est un couple adorable. Ils travaillent tous deux dans la production cinématographique et ont visuellement beaucoup de goût. Entre nous le courant est passé immédiatement et avec Maxime, le chef de chantier, nous avons tout de suite su que cette rénovation allait être canon. »
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple de trentenaires
Superficie : 60 m²
Livraison : décembre 2017
Durée du chantier : 6 à 8 semaines de conception, étude et démarches + 3 mois de chantier
Budget : 60 000 euros (honoraires inclus)
Maître d’œuvre : Mathilde Abeel de Ma petite décoration
Entreprise tout corps d’état : Mon Concept Habitation
Crédit photos : Stéphane Vasco
Coup d’œil
Qui habite ici : Un couple de trentenaires
Superficie : 60 m²
Livraison : décembre 2017
Durée du chantier : 6 à 8 semaines de conception, étude et démarches + 3 mois de chantier
Budget : 60 000 euros (honoraires inclus)
Maître d’œuvre : Mathilde Abeel de Ma petite décoration
Entreprise tout corps d’état : Mon Concept Habitation
Crédit photos : Stéphane Vasco
La problématique de cet appartement se situait dans la redistribution des espaces. Dans ce plan de l’existant, son morcelage en petites pièces est évident. En face de la cuisine fermée, desservie par un long couloir, se trouvait la salle à manger, suivie par le salon. Il n’y avait qu’une seule chambre, au fond du logement.
Dès le premier rendez-vous du jeune couple avec l’architecte d’intérieur Mathilde Abeel, Les propriétaires ont évoqué leur envie d’une grande et chaleureuse pièce de vie dans laquelle figurerait la cuisine. Mathilde a validé la réunion du salon et de la salle à manger en une grande pièce de 30 m², imaginant que l’ancienne cuisine fermée pourrait devenir la salle de bains et qu’à la place de la salle d’eau et du dressing, il serait possible de créer une petite chambre d’enfant de 9 m².
« La dépose du gros porteur placé au centre des salon-salle à manger était la quadrature du réagencement de cet appartement. Elle allait demander des démarches auprès de la copropriété mais les propriétaires en étaient conscients car ils avaient pris des renseignements auprès de leurs voisins qui avaient eux-mêmes fait cette transformation », explique Mathilde Abeel.
Les propriétaires ont quitté les lieux pour un appartement de location et ont placé leurs affaires en garde-meubles le temps des travaux qui ont duré trois mois. Puis, tandis qu’ils accomplissaient les formalités nécessaires, l’architecte d’intérieur a consulté de son côté le bureau d’études techniques à propos de ce porteur : « comme l’immeuble est très ancien, nous avons eu l’impératif de poser un gros IPN de 40 centimètres de haut. Il a donc fallu intégrer dès le départ cette poutre de soutien aux plans de la cuisine », explique-t-elle.
Les propriétaires ont quitté les lieux pour un appartement de location et ont placé leurs affaires en garde-meubles le temps des travaux qui ont duré trois mois. Puis, tandis qu’ils accomplissaient les formalités nécessaires, l’architecte d’intérieur a consulté de son côté le bureau d’études techniques à propos de ce porteur : « comme l’immeuble est très ancien, nous avons eu l’impératif de poser un gros IPN de 40 centimètres de haut. Il a donc fallu intégrer dès le départ cette poutre de soutien aux plans de la cuisine », explique-t-elle.
La cuisine a été habilement placée dans l’ancien couloir de l’appartement ce qui a permis de gérer au mieux la différence de sols. On peut encore observer dans l’entrée les lattes droites du parquet qui s’opposent à celles de la pièce de vie en point de Hongrie.
La réussite de l’implantation provient paradoxalement de la présence contraignante de l’IPN : forte de ce défaut, l’architecte d’intérieur a misé encore davantage sur la déstructuration de la cuisine avec un jeu sur les caissons ouverts et fermés, avec un évier à la pose en débord et un faux plafond avec des décrochés. « Nous avons créé un doublage du plafond dans l’entrée afin de faire passer les nouveaux réseaux de plomberie et d’électricité mais l’avons prolongé seulement en casquette au-dessus des murs de la cuisine pour l’enserrer au plus près. »
Ainsi même s’il s’agit d’une cuisine de la grande distribution, elle paraît complètement sur mesure.
La réussite de l’implantation provient paradoxalement de la présence contraignante de l’IPN : forte de ce défaut, l’architecte d’intérieur a misé encore davantage sur la déstructuration de la cuisine avec un jeu sur les caissons ouverts et fermés, avec un évier à la pose en débord et un faux plafond avec des décrochés. « Nous avons créé un doublage du plafond dans l’entrée afin de faire passer les nouveaux réseaux de plomberie et d’électricité mais l’avons prolongé seulement en casquette au-dessus des murs de la cuisine pour l’enserrer au plus près. »
Ainsi même s’il s’agit d’une cuisine de la grande distribution, elle paraît complètement sur mesure.
Afin de créer un sas d’entrée et de se protéger du vis-à-vis direct avec la porte de la salle de bains, Mathilde a conçu la cuisine en L avec un retour surplombé par un vitrage atelier qui laisse la part belle à la lumière. Ce retour, optimisé avec un tourniquet d’angle, dissimule également le lave-linge du couple. « C’était un modèle non encastrable qu’ils ne voulaient pas changer. Ils ont préféré la solution du rideau car elle donne une touche bohème qui s’accorde bien avec leur style », note Mathilde.
Comme le jeune couple avait un budget plancher, la cuisine est entièrement composée à partir de caissons Metod et de portes en stratifié blanc mat Voxtorp de chez Ikea : « quand on sait adapter ce mobilier sur mesure comme le fait l’entreprise Mon concept Habitation, le prix est imbattable et cette enseigne de grande distribution offre autant d’aménagements intérieurs que le ferait un grand cuisiniste », justifie la pro.
Hors travaux de rénovation de la pièce, la cuisine montée a coûté 6500 euros auxquels il a fallu ajouter 2500 euros d’électroménager. « Pas question pour la propriétaire de passer à l’induction. Elle cuisine beaucoup et a tenu en particulier à cette table de cuisson gaz », note Mathilde.
La crédence en faïence émaillée imitant les zelliges fait son petit effet. Quant au choix du matériau de plan de travail, il a été plus laborieux. Les propriétaires ne voulaient pas de stratifié car ils lui reprochaient son rendu trop cheap. Ils hésitaient entre du granit et du bois massif mais refusaient le chêne estimant l’esthétique trop traditionnelle. Le bambou leur plaisait mais se mariait mal avec le parquet d’origine. Au final ils ont opté pour du contreplaqué de bouleau traité avec un vernis hydrofuge : un bon choix eu égard à son rapport qualité/prix/design.
Carrelage de crédence : Bakerstreet, Leroy Merlin, 24,95 euros du mètre carré
Carrelage de crédence : Bakerstreet, Leroy Merlin, 24,95 euros du mètre carré
Le détail chic et charme de la cuisine se situe dans la pose de ces carreaux de ciment hexagonaux devant le linéaire de la cuisine : « l’incrustation de carrelage sur parquet existant est terriblement difficile à réaliser car les épaisseurs des matériaux ne sont pas identiques. Dans le cas de ces carreaux, c’était encore plus difficile car il a fallu calepiner le motif et ne pas se tromper à la pose. Ce sont dans ces détails que le choix d’une bonne entreprise fait la différence », souligne Mathilde. C’était la première fois que la société travaillait avec ce produit et le carreau de ciment a mal réagi à l’hydrofuge, nécessaire pour protéger ce matériau poreux dans les pièces d’eau. Une laitance est ressortie des carreaux qu’il a fallu poncer avant de recommencer l’opération…
Carreaux de ciment : Bisazza
Carreaux de ciment : Bisazza
Sur ce plan large de la pièce de vie, on distingue la salle à manger placée dans l’autre partie de la pièce, dans une sorte de bow-window qui apporte également beaucoup de charme au lieu.
Le mobilier, dans le style vintage, appartenait déjà au jeune couple qui adore chiner. Julien est ingénieur du son de formation et il a notamment la passion pour les disques vinyle qu’il range dans cette enfilade 1950.
De manière assez étonnante, le salon, avec son canapé d’angle et sa table basse, a été placé côté cuisine…
« En effet, j’avais imaginé inverser le salon et la salle à manger dans mes plans de départ mais les propriétaires vivaient depuis plusieurs années avec ce mobilier dans cette disposition et ils ont refusé de tout changer pour ne pas se sentir étrangers dans leur propre appartement », justifie Mathilde.
En réalité cette disposition n’est pas un faux pas d’aménagement par rapport à la façon dont vit le jeune couple : « ils adorent cette disposition car lorsqu’ils sont tous les deux, l’un s’assied sur le canapé pendant que l’autre cuisine puis ils dînent sur la table basse du salon. Ils n’utilisent la grande table que lorsqu’ils invitent. C’est le rôle d’un architecte d’intérieur de savoir s’adapter aux besoins de ses clients et de comprendre leur vécu », explique Mathilde.
La partie nuit est bien différenciée des autres espaces. L’accès aux chambres se fait désormais au moyen d’un petit couloir fermé sur la pièce de vie.
La première pièce desservie est la nouvelle chambre de 9 m², fusion de l’ancienne salle de bains et de l’ancien dressing de l’appartement. Un vitrage a été intégré à la cloison pour éviter à la chambrette de paraître confinée et accroître sa luminosité. Le couloir bénéficie lui aussi de la lumière naturelle en second jour.
Au fond du couloir la chambre parentale n’est pas bien grande mais cosy.
Elle a été réduite afin de reloger un vaste rangement puisque le dressing séparé a disparu. « Le jeune couple n’a pas voulu de portes coulissantes car ce n’est pas très pratique à l’usage : quand un côté est ouvert, l’autre est inutilisable. Évidemment, ils ont préféré la solution du rideau », plaisante Mathilde.
Retournons à l’entrée où se situe la nouvelle salle de bains. Elle a été agrandie par l’adjonction des toilettes. Malheureusement, à cause de l’emplacement de la colonne, les toilettes ont dû rester à l’entrée de la pièce, face à la porte… Vous comprenez mieux maintenant pourquoi le retour en L de la cuisine était nécessaire.
Peinture : Oval Blue Room Farrow & Ball ; Carreaux de ciment : Bisazza
Peinture : Oval Blue Room Farrow & Ball ; Carreaux de ciment : Bisazza
Les propriétaires souhaitaient absolument que la pièce d’eau dispose d’une baignoire, un indispensable quand la famille s’agrandit. « Ils m’ont évidemment demandé un rideau de douche ce que je n’avais jamais posé depuis que j’ai créé ma société. Nous avons même trouvé une tringle en cuivre chez Leroy Merlin et un meuble vasque dans le style vintage qui leur ont beaucoup plus », note Mathilde.
La nouvelle salle de bains a été optimisée avec des niches et un grand sèche-serviettes familial. Le plus de la pièce : sa fenêtre au-dessus de la baignoire.
Meuble vasque : Maisons du Monde
La nouvelle salle de bains a été optimisée avec des niches et un grand sèche-serviettes familial. Le plus de la pièce : sa fenêtre au-dessus de la baignoire.
Meuble vasque : Maisons du Monde
Qu’ont pensé les propriétaires de leur rénovation : « Ils m’ont confié que j’étais arrivée à concrétiser leurs rêves, ce qui est un sacré compliment. Ils ont également apprécié ne pas avoir eu de mauvaises surprises au niveau du budget car ils avaient fait appel à un prêt immobilier sur la base du devis de départ. Il arrive fréquemment que les budgets de rénovation soient largement revus à la hausse en cours de chantier mais avec l’entreprise Mon Concept habitation, nous avons fait en sorte de tenir ce budget quasiment à l’euro près », conclut Mathilde Abeel.
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