Comment définir la nature de son sol ?
Voici une étape à ne pas négliger pour un jardin à la hauteur de ses espérances. Ne vous lancez pas sans savoir !
Connaître la nature de son sol, c’est déjà réussir une étape dans la réalisation de son jardin. N’hésitez pas à mettre les mains dans la terre et à arpenter votre terrain pour faire connaissance avec lui. Un sol se dit ‘parfait’ lorsque son pH est de 7 sur une échelle de 14. Connaissez-vous la nature de votre sol ? Grâce à cette donnée, vous saurez quelles plantes choisir pour un jardin en particulier !
2. Observation des indicateurs naturels
Repérez la faune autochtone ou acclimatée qui vous entoure. Dans le jardin d’à côté par exemple. Cela vous aidera à connaître le substrat de votre espace. Les plantes spontanées vous indiqueront aussi la nature du sol.
Repérez la faune autochtone ou acclimatée qui vous entoure. Dans le jardin d’à côté par exemple. Cela vous aidera à connaître le substrat de votre espace. Les plantes spontanées vous indiqueront aussi la nature du sol.
- Si votre sol est acide, le pin d’Alep, la bruyère, l’hortensia, la fougère ou le rhododendron pousseront.
- Inversement, si votre sol est calcaire, des plantes comme la primevère et le géranium seront présentes.
- Si toutefois votre sol est neutre (pH autour de 6-7), il vous permettra de planter ce que vous souhaitez. Renseignez-vous en jardinerie ou en pépinière sur les plantes adaptées à votre type de sol.
3. Du matériel performant est disponible pour analyser votre sol
- Achetez un kit dans le commerce et examinez vous-même votre sol.
- Faites analyser votre terre par des laboratoires pointus pour des résultats précis.
- Des tests ‘maison’ existent pour connaître le taux de calcaire. Le vinaigre est un bon indicateur, car il est sensible au calcaire. Prenez du vinaigre et mettez-en dans un verre avec un peu de terre. Plus la réaction (effervescence) est forte, plus la présence d’alcalinité est importante. S’il ne se passe rien, alors votre sol est acide.
4. Touchez votre sol
Prenez un peu de terre dans votre main et touchez sa texture. Frottez-la : si elle forme un amas compact gluant et qu’elle se brise mal entre vos doigts, alors votre terre est très argileuse. Si cet amas est moins important et se casse plus facilement, alors votre terre est moins argileuse. Plus votre sol sera compact, plus votre sol sera argileux. L’avantage de ce sol est qu’il garde le frais et les éléments minéraux. Par contre si le substrat est granuleux et se désagrège facilement, c’est qu’il est sablonneux.
Prenez un peu de terre dans votre main et touchez sa texture. Frottez-la : si elle forme un amas compact gluant et qu’elle se brise mal entre vos doigts, alors votre terre est très argileuse. Si cet amas est moins important et se casse plus facilement, alors votre terre est moins argileuse. Plus votre sol sera compact, plus votre sol sera argileux. L’avantage de ce sol est qu’il garde le frais et les éléments minéraux. Par contre si le substrat est granuleux et se désagrège facilement, c’est qu’il est sablonneux.
5. Améliorez et rééquilibrez le sol d’origine
Modifier et améliorer la composition de son sol signifie l’amender. Un sol idéal se compose de 60 % de sable, 20 % d’argile, 10 % de calcaire et 10 % d’humus. Selon le type de sol dont vous disposez, vous rajouterez tel ou tel apport, afin que vos plantes soient bien nourries. Un sol trop acide, trop calcaire ou trop argileux n’est pas recommandé pour le bon développement des plantes. Il faut trouver le juste équilibre.
Modifier et améliorer la composition de son sol signifie l’amender. Un sol idéal se compose de 60 % de sable, 20 % d’argile, 10 % de calcaire et 10 % d’humus. Selon le type de sol dont vous disposez, vous rajouterez tel ou tel apport, afin que vos plantes soient bien nourries. Un sol trop acide, trop calcaire ou trop argileux n’est pas recommandé pour le bon développement des plantes. Il faut trouver le juste équilibre.
- Pour un sol trop sablonneux : apportez du calcaire et des matières organiques.
- Pour un sol trop argileux : mélangez-le avec du sable ou de petits graviers pour l’aérer et ajoutez-y des matières organiques telles que du fumier pour l’alimenter. Il drainera bien le sol.
- Pour un sol trop acide : utilisez la technique de chaulage. Le but est d’incorporer du calcaire (chaux, marnes…) au sol en fonction de l’importance du pH de celui-ci. Le chaulage va pallier l’acidité du sol. Les périodes de chaulage sont au printemps et à l’automne.
- Pour un sol trop calcaire : étalez de la tourbe riche en matières organiques sur une surface nettoyée, à l’automne. Cette matière favorisera une terre légère.
- Pour un sol pauvre, griffez-le et mélangez à la terre du compost frais et sec à l’automne. Vous en trouverez dans le commerce ou vous pourrez le fabriquer vous-même.
6. Des végétaux adaptés
Une autre solution est de garder le sol existant. La palette végétale sera plus réduite mais complètement intégrée au paysage environnant. Vos efforts seront ainsi diminués et les plantes plus résistantes car adaptées au milieu. Vous serez gagnant sur toute la ligne avec des plantations magnifiques et en bonne santé.
ET VOUS ?
Quelle est la nature de votre sol ? Comment l’avez-vous définie ?
Lire aussi :
11 plantes à cultiver dans une terre calcaire
Que planter dans un terrain acide ?
Découvrez plus d’astuces pour cultiver votre jardin
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Le potentiel hydrogène (ou pH) permet de connaître le taux d’acidité ou de calcaire de votre sol. Un sol est considéré neutre et bien équilibré lorsque son pH est autour de 7. Au-dessus, il est calcaire ou alcalin et, en dessous, il est acide.
Le pH va vous renseigner sur les végétaux adaptés au sol de votre jardin. Si vous faites cela, ce sera une étape de gagnée et un gage de sûreté pour la survie de vos plantes par la suite. Il serait bête de s’en priver !